Cours de Musique à Monaco Cours de Musique à Monaco
  • 0 Initiation à la Flute Traversière ...

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      L' expression : “jouer d'un instrument” n'est pas anodine. La pratique de la flûte doit être, avant toute chose, un jeu, une source de plaisir. Cette méthode en ligne est divisé en douze “parcours”. Les deux premiers sont consacrés à la découverte de la flûte et de la respiration. Les suivants comprendront toujours une série de cinq jeux : * Le premier sera lié à la découverte et à la pratique d'une ou plusieurs nouvelles notes. * Le deuxième sera un jeu de lecture rapide, permettant de développer les réflexes des doigts. * Le troisième proposera l'intégration de nouveaux rythmes. * Le quatrième sera tantôt un jeu de composition, tantôt un jeu de mémoire auditive. * Le cinquième permettra à chacun d'improviser et de “dialoguer” avec la flûte. Plus on pratique régulièrement un jeu, plus on en tire de satisfaction personnelle. Alors, jouons ! Tous les exercices sont à votre disposition sur les enregistrements audio joints à cette méthode, soit 120 enregistrements au total !   Au sommaire PRÉSENTATION PARCOURS 1L'émission du sonL'attaque du sonLa respiration abdominale PARCOURS 2Montage de la flûtePosition des doigtsLe Sol médiumsL'accordsL'expiration PARCOURS 3Le La et le Si PARCOURS 4Le Fa et le Mi PARCOURS 5Le Do et le Ré aigus PARCOURS 6Le Ré médium PARCOURS 7Le Do médiumLe passage du grave à l'aiguLe passage du p au f PARCOURS 8Les Si, La et Sol graves PARCOURS 9La gamme de Do majeur PARCOURS 10Le Mi aigu PARCOURS 11Le Fa aigu PARCOURS 12Le Sol aigu REPERTOIREAccompagnements pianoPièces populaires    

  • 0 10 bonnes raisons de débuter le piano enfant ...

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    Vous aimeriez inscrire votre enfant à une activité extrascolaire et vous hésitez entre plusieurs choses dont l’apprentissage d’un instrument de musique ? De nombreux parents souhaitent que leur enfant joue de la musique et le choix de l’instrument s’avère parfois compliqué compte tenu des larges possibilités et des goûts qui diffèrent. Alors, pourquoi est-il intéressant de débuter le piano dans l’enfance ? Quels sont les effets sur le moral ? Quelles sont les conséquences sur les capacités physiques et cognitives des enfants ? Lisez cet article pour découvrir 10 bonnes raisons de débuter le piano durant l’enfance.   Apprentissage facilité durant l’enfance       Tout le monde le sait, les enfants sont de vraies éponges à informations et peuvent emmagasiner toutes sortes de choses, parfois même les vilains gros mots qui nous échappent rien qu’une fois devant eux et qui restent incrustés dans leur petite tête jusqu’à sortir au moment le plus inopportun ! Entre deux et trois ans, le cerveau des enfants est deux fois plus actif que celui d’une personne adulte ! Durant cette période, l’enfant aura plus de faciliter à apprendre de nouvelles choses et cela s’explique par la plasticité optimale du cerveau des tout-petits, sur laquelle on peut compter pour en faire de véritables virtuoses de la musique.   Plus de temps durant l’enfance   Contrairement aux adultes qui doivent souvent concilier leur vie professionnelle et leur vie personnelle, les enfants disposent de davantage de temps pour apprendre à jouer d’un instrument et c’est pourquoi débuter la musique dans l’enfance est souvent plus facile qu’une fois adulte. En effet, l’enfant pourra consacrer une partie de son temps libre pour commencer le piano et pourra poursuivre son apprentissage au fil des années. Autant en profiter tant que les tracas du quotidien ne font pas encore partie de sa vie, non ?   Bénéfices sur le développement cognitif  De nombreuses études montrent que la pratique de la musique peut avoir un impact significatif sur le développement du cerveau des enfants. Ainsi, l’écoute répétée de musique et l’apprentissage d’un instrument stimule le développement cognitif des enfants notamment en majorant la capacité de concentration mais aussi en stimulant la créativité, en développant la sensibilité musicale et même la capacité d’empathie. Plus tôt l’enfant sera confronté à la musique et plus il en discernera toutes les particularités, son oreille sera plus fine et capable de percevoir les moindres variations de notes. Des études ont d’ailleurs montré que les enfants qui pratiquent le piano ont de meilleurs résultats scolaires que les autres ! La capacité à se repérer dans l’espace est également plus développée chez les enfants musiciens que chez les enfants qui ne jouent d’aucun instrument de musique. De quoi convaincre n’importe quel parent hésitant, n’est-ce-pas ?   Pour que votre enfant développe sa motricité fine      La pratique du piano est une fabuleuse occasion pour les petits de développer leur motricité fine, la préhension et le mouvement coordonnées et indépendant des mains. Entre 1 an et 3 ans, l’enfant prend conscience de son corps, de son existence en tant qu’individu et de ce qu’il peut faire avec son corps. C’est donc le bon moment pour lui proposer un instrument de musique afin de le familiariser rapidement avec cette activité et lui permettre d’en apprendre le langage. L’entrainement des petits doigts de votre progéniture l’aidera dans divers apprentissages par la suite tel que l’écriture. La pratique du piano implique en effet une gymnastique des doigts qui sert à assouplir, mais aussi à apprendre à maitriser ma coordination des deux mains.    Pour que votre enfant garde le moral  La musique n’impacte pas seulement les capacités cognitives de l’enfant mais également sa santé mentale ! En effet, de nombreuses études ont montré que la pratique d’un instrument de musique permet au corps de générer l’hormone du bonheur qui permet de réduire le rythme cardiaque et de baisser le taux de cortisol dans le sang. Cela permet à l’enfant de ressentir une sensation de bien-être et limite le sentiment d’anxiété. L’occasion pour vous de limiter le stress de votre enfant tout en lui apportant un moment de bonheur. Il a d’ailleurs été démontré que la musique classique, idéale pour le piano, est la meilleure possible pour apaiser l’esprit des grands comme des tout petits.   Pour que votre enfant développe sa confiance en soi      Se lancer dans l’apprentissage d’un instrument de musique peut être un bon moyen de renforcer la confiance en soi de votre enfant. En effet, quoi de mieux pour l’égo que de réussir à interpréter des morceaux de musiciens hors pairs ? Se lancer des défis, les relever à force d’effort et de motivation, c’est exactement ce qui permettra à votre enfant de se sentir capable. Le fait d’apprendre à jouer du piano est valorisant pour l’enfant qui sera fier de pouvoir jouer ses morceaux devant ses amis ou ses proches. A fortiori s’il est encouragé et que son talent est reconnu. Débuter le piano est donc l’activité idéale pour renforcer l’estime de soi de votre progéniture tant aimée.   Pour que votre enfant s’améliore en maths  L’apprentissage du solfège est bénéfique pour les enfants à plusieurs niveaux ! D’abord, cela nécessite de se concentrer et de produire un effort, ce qui permet à l’enfant de travailler sa mémoire d’apprentissage et le stimule intellectuellement. C’est aussi l’occasion pour les enfants de s’améliorer en mathématiques ! En effet, le solfège c’est avant tout comprendre un rythme, savoir reconnaitre les notes, synchroniser la lecture des partitions et le jeu des mains, tout cela à un impact positif sur le développement intellectuel.   Pour que votre enfant s’ouvre au monde  Débuter la musique durant l’enfance c’est aussi se donner un maximum de chance de maximiser la culture musicale de votre enfant. Plus il parviendra à repérer tôt les spécificités des différentes sortes de musique, et plus il élargira son champ de connaissances et son amour pour le langage musical et la magie qui s’y attache.   Pour partager une activité avec votre enfant      En tant que parent, il est important de partager des activités avec l’enfant et de l’encourager à chaque étape de sa vie ainsi que dans ses centres d’intérêt. L’apprentissage du piano ne déroge pas à la règle ! Vous pourrez l’aider à réviser ses notes, l’écouter s’entrainer ou tout simplement admirer ses progrès en valorisant ses efforts. L’occasion pour vous de montrer votre soutien infaillible et l’occasion pour votre enfant de faire quelque chose par lui-même.   Jouer dans un groupe plus tard   Le piano est l’instrument qui dispose de la plus large palette de sons parmi tous les instruments existants. C’est pourquoi débuter la musique en choisissant le piano offre de nombreuses perspectives d’avenir aux enfants qui voudraient poursuivre sur leur lancée et percer dans la musique. En effet, il sera plus facile pour eux d’apprendre à jouer d’un autre instrument dès lors qu’ils sauront maitriser les 88 touches de cet instrument incroyable. A l’adolescence, le sentiment d’appartenance est extrêmement important et il arrive fréquemment que la musique soit un fabuleux outil pour sympathiser avec d’autres adolescents, notamment à l’occasion de la formation d’un groupe. Ainsi, en inscrivant votre enfant à des cours de piano vous lui rendrez un gros service pour plus tard !     

  • 0 Nos formules de cours pour garder le niveau en musique pendant les vacances d'été ...

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    À l’arrivée des vacances scolaires, la routine des enfants se voit bouleversée : pour leur plus grand bonheur, vos chères têtes blondes ne doivent plus se lever chaque matin pour rejoindre l’école… Mais d’autres activités s’arrêtent : ceux qui participent à un club sportif doivent attendre septembre pour reprendre les entraînements et, généralement, il en va de même pour les cours de musique. Pour autant, la pratique d’un instrument demande une véritable assiduité, surtout lorsque l’on débute. Comment s’organiser pour que votre enfant, pendant les deux mois d’été, ne perde pas la main ? Existe-t-il même des moyens afin qu’il progresse avant la rentrée ? Nos conseils?! Bien entendu, ces conseils ne sont pas destinés qu’aux enfants et débutants…     La pratique de la musique est comme un sport Il est important de ne pas arrêter la pratique de son instrument pendant une longue période, votre enfant risquerait de perdre en souplesse et l’entretien des muscles qui servent à jouer est essentiel. Les musiciens, diront certains, ont la « mémoire du toucher », une longue période d’inactivité musicale pourrait faire perdre à votre enfant la maîtrise de son instrument. Garder ses repères sur son instrument, la tonicité dans les doigts, la notion des notes et du rythme… autant de choses qui permettront de ne pas perdre tous les acquis de notre musicien débutant, afin de ne pas se retrouver presque au point de départ après ces deux longs mois d’été. Et pourquoi pas lire notre livre blanc cet été, pour ne rien oublier et rester motivé(e) même pendant les vacances ! N'oubliez pas non plus d'inciter votre enfant à revoir les bases de son instrument : positions des doigts, exercices simples, se remémorer les conseils reçus lors des premiers cours et chercher des conseils via de nouvelles sources. Car sinon, les doigts risquent d’être engourdis et maladroits, et la lecture des notes risque de ne pas être aussi fluide et rapide qu’avant l’été.     Organiser un stage musical Peut être y avez-vous déjà pensé pour vous ou pour vos enfants. La réalisation d’un stage musical ou d’un MasterClass, que l’on pratique du piano, du chant, de la guitare , de la batterie, du saxophone ou tout autre instrument est souvent l’occasion de bien des surprises et des changements tant dans sa pratique musicale que dans la manière de l’aborder. La rencontre d’autres musiciens La rencontre d’autres musiciens est aussi l’occasion d’imprégnation et de modélisation. Ce sont les modèles qui nous permettent de grandir y compris dans la musique. Ce processus commence déjà tout jeune lorsque les enfants ou même les adolescents s’imaginent à la place de musiciens connus.       Une session de cours 'Grandes Vacances' Continuer à suivre des cours sur une base hebdomadaire sera sans doute le plus efficace. Cette formule permet de continuer l'étude de la musique tout au long des vacances avec la possibilité de déplacer les cours en cas d'absence ou d'empêchement. Après tout... ce sont les vacances !       Poursuivre l’éveil musical Tous les parents n’ont pas les moyens de payer un nouveau professeur en été, d’acheter un instrument simple à transporter dans les valises ou d’inscrire les enfants en stage de vacances. Heureusement, il existe aussi des méthodes qui maintiennent les jeunes en éveil sur le plan artistique, sans dépenser ne serait-ce qu’un centime?! Écoutez un maximum de musique à la maison, partagez vos découvertes avec les enfants, interrogez-les sur les différents instruments existants ou montrez-leur des tutoriels à leur portée, que l’on peut facilement trouver sur YouTube. De cette façon, la musique ne sera jamais loin et, en septembre, ils n’auront aucune difficulté à reprendre le rythme des cours de musique. Et s’ils n’ont pas été aussi assidus pendant les vacances qu’au cours de l’année scolaire, faites-leur reprendre les bonnes habitudes avant la rentrée. Pour cela, faites-les commencer à travailler lentement et à un tempo lent, qu’ils augmenteront de manière progressive. Faites-leur faire quelques exercices d’assouplissement des doigts et travailler les morceaux de musique qu’ils préfèrent.   Pour plus de lecture cet été :  téléchargez notre e-book pour tout savoir sur la musique  ! 

  • 0 Cours en présentiel : quelle formule choisir ? ...

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    Il n'est pas si évident de choisir la bonne formule pour suivre les cours de musique. Outre nos cours en ligne, nos cours en présentiel sont répartis en deux catégories principales : les cours collectifs et les cours particuliers. Cet article va vous permettre d'y voir plus clair !   L'ENSEIGNEMENT EN COURS COLLECTIF Le principe est simple. Un programme de travail spécifique est donné à chaque élève selon ses capacités et son niveau. Grâce à l'utilisation d'outils multimédia performants, nos cours collectifs sont individualisés selon le niveau précis et les progrès de chaque élève. Ainsi chaque élève apprend et progresse à son propre rythme indépendamment des autres participants. Le professeur suit les progrès de chaque élève, comme dans une classe d'école classique pour écouter l'élève et lui apporter toutes les recommandations utiles. D'autre part, le cadre d'un cours collectif permet l'interaction entre plusieurs élèves à certains moments. La rencontre d’autres musiciens est aussi l’occasion d’imprégnation et de modélisation. Ce sont les modèles qui nous permettent de grandir y compris dans la musique. La réussite d'un tel enseignement repose avant tout sur son coût de revient relativement bas qui le rend accessible au plus grand nombre.     L'ENSEIGNEMENT EN COURS PARTICULIER L'enseignement en cours particulier est à ce jour la meilleure façon de conduire l'apprentissage de la musique. Ce type d'enseignement offre tellement d'avantages que l'on oublie souvent ses inconvénients… Si, contrairement au cours en collectif, le cours individuel autorise une meilleure écoute (au sens propre, comme au sens figuré) et une 'construction musicale' plus efficace, son principal inconvénient est d'être limité par son champ d'action. En effet, le jeu en groupe est impossible ou alors réduit à son strict minimum : le professeur et son élève.     QUAND L'ENSEIGNEMENT SE PRATIQUE AU 'CAS PAR CAS' Dans ce type d'enseignement, l'élève n'est conduit ni par une méthode obligatoire, ni par un enseignement collectif et encore moins par un professeur dirigiste. Les cours sont généralement d'une heure, voire plus. L'écoute est privilégiée et des tests sont programmés. De là, émergent des pistes pédagogiques qui sont ensuite conduites et amplifiées par l'enseignant. La réussite de chaque plan de travail dépend de ses compétences, mais aussi des idées qui peuvent surgir lors des cours. L'approche pédagogique est donc sensiblement différente du cours particulier 'classique', car aucun programme n'est mis en place par avance. Dans l'enseignement au 'cas par cas', la pratique instrumentale peut être remise en question à tout moment pour rebondir dans une autre direction. Les tests pratiqués déterminent le profil général de l'élève : test auditif, mémorisation, créativité, aptitude morphologique, etc. L'échafaudage de plusieurs plans de travail est parfois nécessaire avant de trouver celui qui convient. Cet enseignement demande un surcroît d'énergie, mais également une bonne dose de concentration pour être mené à bien. Des connaissances en psychologie sont souvent nécessaires. Généralement, une approche pédagogique au 'cas par cas' coûte financièrement plus cher et se justifie par des compétences pédagogiques et un investissement humain plus important. Cette solution garantit de meilleurs résultats. Si l'élève possède de la motivation, les échecs sont très rares, car il est toujours possible de rebondir avant que le signal d'alarme ne retentisse.     EN CONCLUSION Dans tous les cas, quelle que soit la formule de cours que vous choisirez pour vous ou votre enfant, gardez à l'esprit que LE PROFESSEUR DOIT SAVOIR OBSERVER ET ANALYSER LES COMPORTEMENTS DE L'ÉLÈVE AFIN QUE L'ENSEIGNEMENT PRATIQUÉ CONSERVE UN ÉQUILIBRE SATISFAISANT ENTRE LE PLAISIR, LES OBJECTIFS ET LA TECHNIQUE.      

  • 0 Apprendre la musique dès le plus jeune âge ...

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    De nos jours, encore beaucoup de parents pensent que la pratique musicale acquise très tôt apporte de meilleurs résultats et une réussite supérieure. Cette idée est largement confortée par les conservatoires de musique qui ont toujours limité l'âge lors des inscriptions. Il est évident que suivre les différents cycles du programme demande plusieurs années. Alors autant commencer tôt. Mais pour les conservatoires, ce n'est pas la seule raison…     La limite d'âge est une façon habile de maîtriser le nombre d'inscriptions. Chaque année, au moment de la rentrée scolaire, la majorité des conservatoires croule sous les demandes. Ils doivent faire face à la difficulté économique, mais également aux dossiers de gratuité qui s'accumulent. Pour que tout le monde ou presque puisse avoir la possibilité d'apprendre la musique, les conservatoires nationaux incitent certaines écoles municipales des communes environnantes à suivre les programmes des premiers cycles. Ces écoles deviennent alors des 'délégations', des bras-droits du conservatoire. Évidemment, les quelques subventions accordées sont rarement refusées par les petits villages qui manquent souvent de matériel et de moyens financiers.     Apprendre la musique très tôt, c'est prendre beaucoup de risques, car la demande vient rarement de l'intéressé, c'est-à-dire de l'enfant, mais généralement des parents (ou des grands-parents). Ce n'est donc pas celui qui apprend qui fait la demande, mais un adulte pour qui la musique représente peut-être un idéal, une culture, une intégration, une forme d'intelligence, ou peut-être un regret, celui de ne pas l'avoir apprise.     Certes, les raisons sont nombreuses et toutes ou presque sont dictées par amour. Donner une chance à son enfant de découvrir la musique, n'est-ce pas généreux ? Cependant, le désir des parents ne serait-il pas conduit par une image déformée, par le rayonnement médiatique de la musique ou simplement par des vœux plus ou moins avouables ?     Un tel souhait, c'est lancer le désir, telle une flèche au-dessus de la tête de l'enfant, en direction de l'enseignant. Une sacrée responsabilité pour ce dernier, qui peut recevoir ce 'cadeau' comme un cadeau empoisonné. Les mots sont durs, mais n'oublions pas que la situation peut vite dégénérer, surtout si l'enfant n'est pas prêt.     Si l'enfant ne veut pas suivre des cours de musique, il ne faut pas le forcer. Les conséquences peuvent être désastreuses. De cette expérience obligatoire, il retirera un goût amer, voire un profond dégoût qui perdurera à l'âge adulte. Il est donc conseillé de préparer psychologiquement l'enfant à la situation. En se trouvant seul face à un adulte, s'il est impressionnable ou émotif, tout dialogue se résumera sûrement à un oui ou à un non timidement lancé, voire rien du tout ! Alors, pour le professeur, il deviendra difficile d'avancer, même à petit pas, dans une direction ou dans une autre sans prendre des risques, sans devenir un être directif, voire autoritaire.     À cet instant-là, l'enseignant doit prendre sa responsabilité : continuer ou laisser tomber (quitte à froisser le désir des parents ou des grands-parents). La situation deviendra d'autant plus difficile à gérer si la communication passe mal, mais c'est ainsi ! C'est l'enfant ou les parents. Pour l'enseignant, la prise de position doit toujours être dictée prioritairement en faveur de celui qui apprend.  

  • 0 Les mélodies de la Nature ...

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    A travers les siècles, la Nature a toujours été une grande source d’inspiration pour tous les artistes quel que soit leur domaine d’expression. C’est donc tout naturellement qu’on la retrouve aujourd’hui encore dans toutes sortes de contextes artistiques. Mais qu’y-a-t-il de si envoutant dans la Nature qui inspire autant les musiciens au fil du temps ? Quels sont ses bénéfices sur l’être humain et que peut donner la combinaison des deux ?      La Nature mère de toute les muses  Selon Henri de Reigner, écrivain et poète français du 19 ème siècle, « La musique est faite des bruits de la Nature et des soupirs de l’âme ».  Nombreux artistes ont tenté de reproduire au fil du temps la magie de la Nature à travers leurs œuvres. Les Grecs de l’Antiquité considéraient même que la nature était un modèle de beauté et que l’Art se devait de la reproduire le plus sincèrement possible. Certains philosophes comme Hegel considéraient au contraire que l’Art devait non pas coller au maximum à la réalité de la Nature mais plutôt créer quelque chose de beau, quitte à être un peu moins vraisemblable.  Dans le monde musical, la Nature a souvent été source d’inspiration pour les compositeurs et les interprètes. En cherchant à reproduire fidèlement les sons de la nature, certains musiciens occidentaux ont créé des œuvres dont la beauté et la justesse traversent les siècles pour subjuguer toujours plus d’amoureux de la musique. Notons par exemple, les quatre concertos de Vivaldi intitulés Les Quatre saisons, qui retracent parfaitement le déroulement de l’année en passant par toutes les saisons. Bien d’autres œuvres ont traversé les âges tant elles traduisent la beauté de la Nature : La Symphonie pastorale de Beethoven, Le portrait musical de la Nature de Knecht, La mer de Debussy. Des morceaux qu’il est possible d’apprendre à jouer avec un bon prof de musique, du travail et de la passion !     Quels sont les points communs entre la musique et la nature ? Plus qu’une manière de transmettre la poésie du chant des oiseaux, le doux ronronnement de la mer ou la souplesse du vent dans les arbres, la musique est aussi créatrice d’émotions. Elle permet de recréer les sensations que procurent la nature, la caresse du vent, l’apaisement des oiseaux. C’est d’ailleurs sans surprise que la Nature et la musique présentent des bénéfices communs sur le cerveau humain. En voici une petite liste non exhaustive :   Soulage la douleur et accélère le rétablissement De nombreuses études réalisées sur les répercussions de la musique sur le cerveau humain ont démontré qu’écouter de la musique avait un pouvoir antalgique et favorisait un rétablissement rapide pendant les convalescences post-opératoires. La Nature a elle aussi fait l’objet d’une attention particulière dans le rétablissement des patients et une étude en particulier a comparé la durée de rétablissement de deux types de patients : celles et ceux qui avaient été placés dans une chambre qui donnait vue sur un parc avec des arbres et les autres qui avaient hérité d’une chambre donnant vue sur un mur. Les premiers guérissaient plus vite et mieux que les seconds.     Ainsi, si vous êtes en période de rétablissement, il se pourrait bien qu’inscrire vos enfants à des cours de piano et leur demander de vous jouer un morceau tandis que vous profitez du soleil dans votre jardin soit un bon moyen de guérir plus rapidement ! Si la guérison n'est pas possible, que vous souffrez de douleurs chroniques, prendre des cours de guitare pourrait vous soulager, à fortiori si les entrainements ont lieu sous le soleil, accompagnés par les bruits de la nature.  Diminuer le stress et l’anxiété  La musique est reconnue pour être une source d’apaisement notamment parce que l’écoute prolongée de musique douce favorise la libération de différentes hormones dont l’hormone du bonheur, tout en abaissant le rythme cardiaque et donc le taux de cortisol dans le sang. Que fait la nature ? Exactement pareil ! Une étude canadienne sur les sons de la nature publiée dans la revue PNAS a démontré que l’écoute de la nature apportait une amélioration de 184% sur la santé générale des patients avec une réduction du niveau de stress de 28%. Les sons qui avaient le plus d’impacts étaient : le bruit de l’eau, les chants des oiseaux et les deux simultanément.   Avoir un effet positif sur le moral  C’est prouvé, la musique est un outil formidable contre la dépression. Plusieurs études ont démontré que l’écoute de musique classique permettait de réduire la dépression notamment chez les mamans en dépression post-partum mais également chez tous les individus qui présentent des épisodes dépressifs. La Nature elle aussi est d’une aide précieuse pour le moral comme l’affirme le Dr Scott Lear, chercheur et membre de la faculté des sciences de la santé de l’université Simon Fraser, passer deux heures par semaine dans la nature, dans un parc, une forêt ou un champ, améliore sensiblement la santé mentale et apporte un effet relaxant et de bien-être.   Améliore les capacités cognitives et stimule la créativité De nombreuses études ont montré les bénéfices de la musique sur le cerveau humain et prouvent notamment que la musique favorise le développement des capacités cognitives et sensorielles. De même, écouter souvent de la musique ou apprendre à jouer d’un instrument stimule la créativité et initie à une sensibilité artistique. Une fois de plus, il en est de même pour la nature ! Selon une étude réalisée sur 451 enfants entre 7 et 8 ans, réaliser une activité en nature favorise l’apprentissage et le bien-être, améliore la confiance en soi et améliore les contacts avec autrui.    La musique et la nature s’entremêlent  Grace au développement de la technologie, les musiciens n’ont plus seulement à tenter de représenter fidèlement la nature avec leurs instruments de musique , ils peuvent incorporer directement de réels sons de la nature pré-enregistrés. Une formidable opportunité d’allier les points positifs de la musique et de mère nature.  La musique relaxante  Compte-tenu des bénéfices que présentent l’écoute de musique et des différents sons de la nature, il n’est pas surprenant que la plupart des musiques dites de relaxation intègrent des sons de la nature tels que le ruissellement de l’eau, le vent, les mouvements des ruisseaux, le grondement des orages ou encore les voix mélodieuses des oiseaux. Les techniques de relaxation, la pratique du yoga ou la méditation ne sont guère dissociables des mélodies douces et apaisantes conçues pour accompagner l’exercice. Elles permettent aux personnes de trouver plus rapidement une sensation de détente.  La musique pour préserver la nature Indépendamment des musiques de relaxation, la scène électro est aussi friande des différents sons qu’offrent la nature et notamment des chants d’oiseaux. C’est ainsi qu’en 2020, un collectif de musiciens, de DJ et de producteur a réalisé un album musical dans le but de lever des fonds pour protéger des espèces d’oiseaux menacées. Les artistes se sont servis des chants des dits oiseaux dans leurs créations musicales. Dix pistes composent cet album et chacune d’entre elle contient le chant d’un oiseau dont l’espèce est menacée. L’occasion d’allier musique et défense de la nature et de ses trésors. On vous laisse admirer le résultat !     

  • 0 Un nouveau biopic sur Bob Marley ...

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    Les fans de tout âge de Bob Marley vont apprécier la nouvelle ! Un biopic sur la vie du chanteur de reggae sortira en 2024, réalisé par Reinaldo Marcus Vert qui a réalisé notamment La Méthode Williams, film nommé aux Oscars 2022.     D’après les informations fournies par ce dernier, le film se concentrera sur la réalisation de l’album EXODUS, c’est à dire à partir de l'année 1976. Année importante dans la vie de Bob Marley puisqu’elle intervient après une tentative de meurtre qui le poussera à s’exiler.   Ce projet de film est soutenu par trois des enfants de Bob Marley et le premier rôle est attribué à Kingsley Ben-Adir, un acteur dont on a pu observer le talent dans le rôle de Malcolm X dans One Night in Miami.   Si un documentaire sur la vie du chanteur, intitulé Marley avait été réalisé en 2012, ce biopic sera le tout premier film portant sur la légende du reggae.   Nul doute que les nombreux fans de l’artiste de tous les âges qui ont décidé d’apprendre à jouer de la guitare grâce à lui auront hâte d’en savoir plus sur son parcours. Par exemple, vous saviez sans doute que Bob Marley jouait de la guitare électrique et de la guitare acoustique. Mais saviez-vous qu’il jouait aussi un peu de piano et de la flûte ?  En attendant de voir le film, vous pouvez toujours prendre des cours de guitare pour jouer les morceaux de votre idole ! Peut-être même que des cours de chant vous permettraient d’accompagner votre jeu ?   Les morceaux de Bob Marley sont souvent appréciés par les guitaristes débutants grâce aux accords faciles qui rendent ses chansons accessibles et entraînantes pour commencer la guitare ! Prenons par exemple, Lively up yourself, la célèbre No woman no cry ou encore Three little birds, qui sont fréquemment utilisées par les profs de guitare pour entraîner leurs élèves en douceur sur un air de reggae !   Vous êtes fan de Bob Marley et vous aimeriez savoir jouer à la guitare ses plus grands succès ? N’hésitez pas à nous contacter pour prendre des cours de guitare et révéler votre potentiel !    

  • 0 Connaissez-vous ces prodiges de la musique ? ...

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    Comme tout le monde, vous connaissez surement quelques prodiges de la musique dont l’œuvre a traversé l’histoire. Beethoven et Mozart en font sans doute partie, pour avoir influencé la musique occidentale. Mais, comme dans beaucoup de domaines, les noms qui priment dans l’Histoire sont ceux des hommes et peu d’entre nous seraient capables de citer le nom d’un prodige féminin, il n’existe d’ailleurs pas d’équivalent féminin pour ce terme qui ne s’accorde qu’au masculin ! C’est pourquoi nous avons décidé de mettre à l’honneur dix musiciennes, pleines de talent dès leur plus jeune âge, dont l’œuvre aurait mérité davantage de visibilité. Découvrez vite ces dix virtuoses en lisant cet article !   IDA HAENDEL, violoniste polonaise        Née en 1928 en Pologne, Ida découvre le violon à l’âge de trois ans en empruntant celui de sa grande sœur qui avait six ans de plus qu’elle. Ida reproduit alors à l’oreille des morceaux que sa mère lui chantait, ce qui stupéfait toute la famille et même des voisins qui viennent l’admirer. Elle reçoit ensuite des cours de musique auprès du Conservatoire de Varsovie qui accepte de lui donner des cours de violon bénévolement. A quatre ans, elle remporte le premier prix du Concours national des jeunes talents à Varsovie, lors duquel elle interprète le Concerto pour violon en ré majeur de Beethoven.   Elle étudie ensuite avec Carl Flesch, un professeur de violon et compositeur hongrois, en vue de participer en 1935 au Concours international de violon Henryk-Wieniawski à Varsovie. Elle y obtient la septième place alors âgée de sept ans et reste à ce jour la plus jeune lauréate du concours. Plus tard, à deux reprises elle tiendra le rôle de juré pour ce même concours, en 1986 et en 2006. Après ce concours, son professeur particulier de violon découvre qu’elle ne sait pas lire les notes et reproduit depuis des années chaque mélodie uniquement à l’oreille.   A l’âge adulte, Ida devint elle-même professeur de violon pour des élèves qui furent eux-mêmes de grands musiciens comme David Garett, gagnant en 2008 du record du monde du morceau de violon joué le plus rapidement possible.   Décédée dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2020, Ida a eu l’une des plus longues carrières de l’histoire, elle est considérée comme l’une des plus grandes violonistes du XXème siècle.   ANNE-SOPHIE MUTTER, violoniste allemande        Anne-Sophie Mutter est une violoniste allemande née en 1963. A cinq ans, elle commence le piano et peu de temps après elle découvre l’instrument de musique qui accompagnera son talent : le violon. A l’âge de sept ans, elle gagne le concours de la jeunesse musicale en remportant un prix d’excellence. Remarquée par le chef d’orchestre autrichien Herbert von Karajan à treize ans, elle joue pour l’Orchestre philarmonique de Berlin. Un an plus tard, elle y interprète en soliste le concerto pour violon en sol majeur de Mozart. Alors qu’elle a quinze ans, le premier enregistrement qu’elle réalise avec l’Orchestre philarmonique de Berlin remporte le grand prix international du disque. En 1979, Anne-Sophie est nommée artiste de l’année. Anne-Sophie Mutter s’est produite en concert dans tous les endroits les plus prestigieux du monde entier.   En 2021, lors d’une interview avec un grand quotidien espagnol, elle confie avoir de la rancœur envers les médias qui selon elle passent trop de temps à commenter l’apparence et les tenues des musiciennes plutôt que leur talent et prestations. De même, elle s’élève contre l’élitisme dans le milieu de la musique classique et considère au contraire que cette dernière devrait être « un câlin qui inclut tout le monde ». Pour aller au bout de ses convictions, elle propose de donner des récitals dans des lieux moins réputés que les salles de concerts comme des discothèques. Impliquée dans le bénévolat, elle fonde la fondation Anne-Sophie Muller en 2008 pour apporter son soutien à de jeunes musiciens et musiciennes talentueuses qui veulent faire carrière dans la musique.   GINETTE NEVEU, violoniste française        Considérée comme une légende du violon, Ginette Neveu est morte à trente ans dans le crash d’un avion, accident qui fit les gros titres car il transportait le grand amour d’Edith Piaf et d’autres personnes célèbres comme Ginette. Sa disparition tragique a sans doute scellé sa réputation de violoniste extrêmement talentueuse, tout comme le déroulement de sa carrière courte mais intense. Née en France en 1919, d’une mère professeure de violon, elle apprend très tôt à maitriser cet instrument grâce aux cours de musique dispensés par sa mère. Elle joue à son premier récital à l’âge de cinq ans et demi. Dès huit ans, Ginette interprète son premier concerto en sol mineur à Paris.   En 1928, elle remporte le premier prix de l’Ecole supérieure de musique de Paris et la ville lui décerne le prix d’honneur de la ville. Elle rentre ensuite au conservatoire à l’âge de onze ans et obtient un peu moins d’un an après le premier prix de violon. En 1935, à seize ans, elle remporte le premier prix du Concours International d’Henryk-Wieniawski de Varsovie.   Quelques années plus tard, alors que la guerre éclate, elle refuse des propositions en Allemagne et préfère jouer avec son frère, pianiste de talent, qui sera son partenaire officiel et avec qui elle enregistre la Sonate pour violon et piano de Debussy. A la fin de la guerre, elle est sollicitée par de prestigieux chefs d’orchestre qui rêvent de ses talents de soliste. En octobre 1949, alors qu’elle fêtait ses trente ans quelques mois auparavant et s’apprêtait à poursuivre sa carrière florissante aux Etats-Unis, elle meurt en laissant derrière elle de nombreux fans de son talent.   FANNY MENDELSSOHN, compositrice et pianiste allemande         Compositrice et pianiste allemande née en 1805, Fanny est une des rares femmes compositrices connues du XIXème siècle. Très jeune, Fanny se découvre un talent manifeste pour la musique. C’est auprès des meilleurs professeurs de musique que Fanny prend des cours de piano et apprend à composer. Elle s’avère très douée pour interpréter des morceaux difficiles et écrit ses premiers morceaux à l’âge de 14 ans. Son petit frère Felix, extrêmement doué également se verra proposer une carrière dans la musique tandis que cette chance sera refusée à Fanny sous prétexte qu’elle est une femme. Son père lui dit d’ailleurs dans une lettre que « La musique sera peut-être pour Felix une profession mais pour toi elle ne peut et ne doit être qu’un agrément ». Empêchée de se consacrer à la musique, Fanny ne cesse pas pour autant de composer et interprète des morceaux prestigieux de Bach, Mozart, et Beethoven pour un cercle restreint de connaissances.   En 1829, elle épouse un peintre graveur allemand qui décide de l’encourager à jouer du piano et à publier ses compositions. Mais son frère s’y oppose et ira même jusqu’à publier les œuvres de sa sœur en son nom, volant ainsi son travail et la reconnaissance du public par la même occasion. En 1846, à quarante ans, elle fait publier plusieurs œuvres en son nom malgré l’interdiction de son père et de son frère. Elle publie plusieurs œuvres vocales pour chœur, plusieurs lieder et des œuvres pour piano. Un an plus tard, elle décède d’une crise d’apoplexie en laissant derrière elle une œuvre de plus de 400 pièces. Après sa disparition, son mari tente de faire publier les compositions de Fanny. Felix, le frère de Fanny décéde quelques mois après elle de la même chose, après avoir écrit un quatuor pour lui rendre hommage, alors qu’il avait pourtant amplement bridé son talent.   TERESA ET MARIA MILANOLLO, sœurs violonistes        Térésa nait en 1827 et Maria en 1832, en Italie. Térésa commence le violon à quatre ans et donne des concerts à Marseille dès l’âge de huit ans. Devant son succès, ses parents décident de s’installer à Paris pour que Térésa y reçoive des cours de violon de qualité avec des professeurs de violon prestigieux tels que Charles-Philippe Lafont et François Habeneck. Elle donnera ensuite également des concerts en Angleterre, puis à Paris avec le conservatoire à l’âge de quatorze ans. Durant la dernière représentation, Térésa est unanimement acclamée par la foule qui lui reconnait un talent incroyable. Loin de vouloir garder pour elle ses compétences musicales, Térésa joue la prof de musique pour sa petite sœur Maria à qui elle donne des cours de violon et qu’elle fait participer à ses concerts. Entre mai et juillet 1843, les deux sœurs donnent vingt-cinq concerts, accompagnées d’un orchestre philarmonique, toujours devant un public comblé par leurs prestations.   En 1845, Domenico Dragonetti, virtuose italien de la basse, décède en leur cédant deux violons dans son testament. C’est ainsi que les deux sœurs obtiennent un violon Stradivari de 1728 et un Ruggeri de 1680, avec lesquels elles joueront jusqu’à la fin de leur vie. Maria meurt très jeune après avoir contracté la coqueluche et Térésa met beaucoup de temps à s’en remettre. Durant les deux années suivantes, Térésa jouera bénévolement une série de concerts nommés Concerts des Pauvres.   Les deux sœurs, au travers de leur jeu, ont influencé le regard que la société portait sur les femmes violonistes. En effet, le violon était un instrument réservé aux hommes mais le talent de ces jeunes femmes a prouvé qu’être une femme n’était en rien limitant pour devenir une virtuose du violon.   CLARA ROCKMORE, virtuose du violon et du thérémine        Clara est née en 1911 en Lituanie et était déjà une virtuose du violon à cinq ans lorsqu’elle est entrée au conservatoire de Saint-Pétersbourg pour continuer à prendre des cours de violon. Malheureusement, une pathologie des os l’a poussée à arrêter la pratique du violon et à se tourner vers un autre instrument, le thérémine. Elle eut la chance de collaborer avec l’inventeur de l’instrument et de lui apporter ses précieux conseils pour améliorer l’instrument, modifications qui furent réalisées dans les versions suivantes. Disposant de l’oreille absolue et d’une solide formation musicale, Clara fut une des meilleures joueuses de cet thérémine durant les premières décennies de l’instrument. Tandis que les autres musiciens utilisaient l’instrument de musique pour des bruitages de films d’horreur, Clara l’utilisait comme un instrument de musique classique, mettant tous ses talents à profit pour sublimer l’instrument électromagnétique, aujourd’hui reconnu comme l’un des premiers outils de musique électronique.   LILY LASKINE, harpiste française        Née en 1893 en France, dans une famille de musiciens, Lily prend des cours de harpe et s’entraine presque six heures par jour. Elle parvient à intégrer le Conservatoire de Paris en 1904 et obtient rapidement ses premiers prix, à onze et treize ans. Elle entre à l’Opéra à seize ans en tant que harpiste et c’est la première femme à intégrer l’orchestre musical ! Elle deviendra par la suite l’harpiste soliste de l’Orchestre national de France dès sa création. En 1950, sa carrière se poursuit à l’international en collaborant avec la firme de disques Erato, en devenant leur harpiste de référence. Son talent fait le tour du monde et plusieurs compositeurs écrivent alors des morceaux pour elle dont Pierre Sancan et Claude Pascale.   En parallèle de sa pratique de la musique, Lily est également professeure de harpe au Conservatoire de Paris où elle enseigne durant dix ans.    ALMA DEUTSCHER, compositrice britannique         Née en 2005 en Grande-Bretagne, Alma Deutscher est compositrice, pianiste et violoniste. Compositrice de talent dès son plus jeune âge, elle compose une sonate pour piano dès l’âge de six ans. A sept ans, elle compose un court opéra puis un concerto pour violon à l’âge de neuf ans. Un an plus tard, elle compose un premier opéra complet. Née de l’union de deux musiciens amateurs, Alma commence le piano à deux ans et le violon à trois ans. Surnommée le « nouveau Mozart » par de nombreux musiciens, Alma est devenue célèbre à la suite d’une vidéo de sa prestation postée sur Twitter en 2012 par Stephan Fry. Bien que très jeune, Alma avait déjà conscience de la petite place laissée aux femmes dans l’industrie musicale et a précisé plusieurs fois qu’elle serait sans doute davantage prise au sérieux si elle « un gros et vieux monsieur avec une barbe ».   Alma a créé un opéra intitulé Cendrillon, joué à Vienne en 2016, qui retrace l’histoire d’une héroïne jeune compositrice qui joue un morceau à l’homme qu’elle aime, un poète. Loin de prendre la comparaison avec Mozart pour un compliment, Alma n’apprécie guère son surnom bien qu’elle aime beaucoup le compositeur. Elle aurait même indiqué « Je ne veux pas être Mozart, je veux être Alma ».    EMILY JORDAN BEAR, compositrice et pianiste américaine        Parmi les prodiges contemporaines, il y a Emily Jordan Bear, née en 2001. Alors qu’Emily est âgée de seulement deux ans, sa grand-mère elle-même professeure de piano repère son talent pour cet instrument de musique.   A trois ans, elle compose sa première chanson et étudie l’année suivante à l’Institut de musique de Chicago. A l’âge de cinq ans, elle fait ses débuts au Festival de Ravinia et y est la plus jeune musicienne de l’histoire à interpréter un morceau. En 2008, elle est la plus jeune compositrice à remporter le premier prix de Morton Gould pour la fondation ASCAP. Elle est également invitée à jouer du piano à la Maison Blanche à seulement sept ans pour George W Bush et interprète Concerto pour piano n23 de Mozart. Dans sa huitième année, Emily avait déjà composé plus de 350 œuvres.   C’est à l’âge de 9 ans qu’elle donne son premier concert, dans une salle new-yorkaise réputée. Elle y jouera ses propres compositions dont "Peace: We Are the Future". Passionnée par la musique classique et le jazz, Emily travaille avec Quincy Jones à partir de ses dix ans. Le trompettiste et compositeur américain gagnant de 28 Grammy Awards dira d’elle « Je suis stupéfait et inspiré par son talent (…) Il n’y a pas de limites aux hauteurs musicales qu’elle peut atteindre. ».   Vous pensez avoir donné naissance à une virtuose de la musique et vous aimeriez développer son talent pour en faire profiter le monde entier ? Bonne idée ! Il ne vous reste plus qu’à inscrire votre talentueuse petite artiste chez nous pour que les cours de musique fassent d’elle une musicienne accomplie.  

  • 0 Peut-on apprendre la guitare en autodidacte ? ...

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    Enfant vous rêviez de savoir jouer de la guitare mais vous n’avez jamais eu l’occasion de vous lancer ? Ce n’est pas grave ! Il n’y a pas d’âge pour apprendre la guitare ! Les petits comme les grands sont capables d’apprendre à maîtriser cet instrument. Mais est-il obligatoire de suivre des cours de guitare pour savoir en jouer ? Peut-on apprendre en autodidacte ou est-ce beaucoup trop compliqué ? Comment procéder ? L’apprentissage du solfège est-il aussi traumatisant qu’il en a l’air ? Quelles sont les choses à éviter ? Comment faire si l’on ne parvient pas à progresser seul ? Rassurez-vous, on vous dit tout dans cet article !       4 qualités indispensables pour débuter la guitare seul(e)  Pour apprendre à jouer d’un instrument en autodidacte, il vous faudra avoir certaines qualités indispensables ! En effet, si débuter la guitare seul est tout à fait possible, il faut néanmoins être capable de s’auto-gérer, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde ! Vous vous demandez si vous en êtes capable ? Voici une petite liste non exhaustive des qualités qu’il faudra mettre à profit pour devenir un grand musicien :  La persévérance :   Loin de nous l’idée de vous décourager, mais sachez que vous allez nécessairement rencontrer des difficultés comme dans n’importe quel nouvel apprentissage ! C’est pourquoi vous allez devoir faire preuve de persévérance pour apprendre à vous servir de votre guitare acoustique ! Oui, vos mains n’ont pas l’habitude de jouer de la guitare et vos doigts vont devoir apprendre à se tortiller de façon à jouer les accords faciles mais aussi les plus compliqués. Votre poignet va découvrir de toutes nouvelles positions et de toutes nouvelles courbatures mais il vous faudra résister à l’envie de tout plaquer pour aller manger du chocolat devant une série ! Vous verrez, c’est en surmontant les difficultés que vous serez fier(e) de vous ! Et rien ne vous empêche de manger du chocolat pour vous récompenser !  La régularité   Si vous croyez que jouer quelques minutes une fois par mois va vous permettre de savoir jouer de la guitare électrique, vous rêvez un peu … À moins que vous visiez la maîtrise de cet instrument pour dans dix longues années ! Si au contraire vous espérez apprendre la guitare le plus vite possible, il vous faudra vous entraîner régulièrement, au quotidien ! Quinze minutes par jour, c’est le minimum qu’il vous faudra consacrer à votre nouvelle passion. L’idéal serait évidemment de consacrer une heure d’entraînement quotidien à votre objectif, mais il n’est pas toujours possible de concilier une vie active et l’apprentissage de la musique. Faites de votre mieux !   L’organisation  Lorsque l’on décide de commencer la guitare en suivant des cours, on peut s’appuyer sur l’enseignement et les propositions du professeur de guitare qui est là pour guider l’apprentissage. Mais lorsque l’on veut débuter la guitare seul, on ne peut compter que sur soi-même. C’est la raison pour laquelle il faut être capable de s’organiser des séances d’entraînement complètes. À vous de trouver la méthode qui vous conviendra le mieux pour vous passer des cours de guitare. Vous trouverez de nombreux exercices pour vous entrainer à positionner vos doigts, à apprendre à utiliser un médiator. Bref, votre réussite dépendra de votre capacité à organiser votre enseignement et à vous y tenir, soyez créatifs !   L’oreille musicale   Une dernière petite qualité pour la route, et pas des moindres : l’oreille musicale ! Rassurez-vous, ça se travaille ! Bien sûr, il existe des personnes qui détiennent l’oreille absolue mais même si ce n’est pas votre cas, vous n’êtes pas une cause perdue. La première chose à faire est d’écouter un maximum de musique au quotidien pour développer votre sensibilité au son, entraînez-vous à reconnaître différents instruments de musique mais aussi à reproduire les notes jouées avec votre voix. Plus vous multiplierez les activités musicales et plus votre cerveau sera apte à analyser les différents sons.   Comment apprendre le solfège seul(e) ?       Comme beaucoup de musiciens débutants, vous avez peut-être une idée très négative de l’apprentissage du solfège ! Souvent, cette matière est perçue comme pénible et rébarbative. On a tendance à penser que c’est un apprentissage long et fastidieux qui est venu à bout de la motivation de plusieurs musiciens en devenir. Pourtant, il existe de nombreuses méthodes pour s’initier à la partie théorique de la musique. Apprendre la place des notes sur la portée, les rythmes, des accords simples et plus complexes, c’est ce qui vous permettra de pouvoir jouer n’importe quel morceau avec une partition adaptée.   Vous pouvez compter sur une multitude d’applications qui vous permettront de découvrir le solfège de façon ludique ! Nous en avons sélectionné 3 pour vous mais vous en trouverez d’autres facilement.   Music Crab : une application accessible dès le plus jeune âge qui permet au musicien débutant de découvrir le solfège en progressant sur dix niveaux.  Perfect Ear : une application avec laquelle vous pourrez travailler sur des exercices de solfège et développer en parallèle votre ouïe !  Sol-fa : une application qui vous permettra de comprendre les notions de base pour lire des partitions mais également pour entendre les notes jouées au choix sur piano, guitare, violon, contrebasse ou autres instruments de musique parmi les nombreux proposés.    Les accords à connaître par cœur       Un accord est composé d’au moins trois notes jouées simultanément ou presque. Chaque accord offre une sonorité différente et démarre avec la note que l’on appellera « fondamentale », c’est d’ailleurs cette note qui donne son nom à l’accord. La distance qui sépare la fondamentale des autres notes précise la nature de l’accord : accord majeur ou accord mineur ?   Évidemment, vous aurez du mal à apprendre par cœur les quelques cent accords de guitare qui existent. Toutefois, certains d’entre eux pourraient vous être d’une aide précieuse pour jouer de la guitare et les connaître par cœur vous ferait gagner du temps !   Voici les 6 principaux accords à connaître pour vous lancer dans la pratique de la guitare :   MI mineur (E)  MI majeur (Em)  LA majeur (A)  RÉ majeur (D)  DO majeur (C)   SOL majeur (G)  Quels morceaux pour débuter ?       Pour commencer la guitare seul, il n’y a pas plus mauvaise idée que de se fixer un objectif trop difficile. Vous risqueriez de vous démotiver en multipliant des obstacles qui ne seraient pas surmontables pour un guitariste débutant. Fixez-vous des objectifs réalisables et pourquoi pas choisir des morceaux que vous n’aurez pas de peine à reconnaître ? Cela vous permettrait de repérer plus facilement les fausses notes d’une part, mais également de vous familiariser avec votre instrument sur fond de mélodies à votre goût !   N’hésitez pas à jeter un œil à notre article sur les 10 meilleurs morceaux pour débuter la guitare !    Comment trouver de l’aide ?  Si malgré tous vos efforts vous ne parvenez pas à progresser autant que vous le souhaiteriez, c’est peut-être le signe que vous avez besoin de prendre des cours de guitare ! Ne soyez pas déçu(e) de vous, tout le monde n’a pas les mêmes capacités de concentration et certaines personnes ont besoin d’être encadrées et stimulées pour rester motivées et progresser réellement. Vous craignez de ne pas avoir les moyens financiers ni le temps pour prendre des cours de guitare en conservatoire ou en école de musique ? Ce n’est pas grave ! Il existe en effet d’autres moyens de devenir guitariste, à commencer par les cours de guitare !   

  • 0 Quelles sont les qualités d'un bon professeur de musique ? ...

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    Vous avez toujours aimé la musique et vous avez récemment appris qu’elle était bénéfique pour le développement des enfants. Vous aimeriez donc que votre enfant apprenne à jouer d’un instrument, mais vous ne savez pas à qui vous adresser ! Tout le monde sait à quel point le choix du professeur est important quelle que soit la matière ! Suffit-il d’être musicien pour pouvoir enseigner la musique ? Un prodige du piano sera-t-il capable de captiver Mini-vous ? Quelles sont les qualités indispensables pour enseigner la musique aux tout-petits ? Comment savoir que celui ou celle à qui vous confierez la prunelle de vos yeux réussira à la motiver sur le long terme ? Quels sont les signes qui montrent que vous avez trouvé le bon professeur de musique ? Si vous n’avez toujours pas trouvé de réponses satisfaisantes à ces questions, lisez vite cet article !   1 – La pédagogie    Comme tout parent, vous savez pertinemment que la petite tête d’ange que vous aimez par-dessus tout n’est pas toujours très coopérative ! Il y a en réalité toutes sortes de raisons pour qu’il détourne son attention sur autre chose. Il faut alors être capable de capter à nouveau son intérêt et pour cela il faudra faire preuve de pédagogie et être capable de varier les techniques !   Avant l’âge de 3 ans, les enfants ne sont pas capables de maintenir leur attention plus de dix minutes. C’est pourquoi il faut prévoir des activités variées et penser à faire des pauses pour ne pas surcharger leur cerveau en plein développement !   Comme nous l’explique Elisabeth, professeur de piano depuis 2015, « Toutes les techniques ludiques sont à prioriser avec les enfants. Le plus difficile n’est pas forcément de capter leur attention mais de la conserver. Les petits ne sont pas capables de rester concentrés sur le même exercice et la même méthode pendant une heure de cours, c’est impossible d’attendre ça d’eux. Il faut donc varier les activités, changer toutes les dix minutes pour qu’ils assimilent, tout en s’amusant. »          2 - La patience  La pédagogie ne suffit pas pour enseigner la musique ni même aucune autre matière. En effet, il ne s’agit pas seulement d’avoir de bonnes techniques mais aussi de s’adapter aux spécificités des enfants. Si vous avez plusieurs enfants, vous avez évidemment remarqué qu’ils n’ont pas tous le même comportement, les mêmes facilités et qu’il est parfois difficile de réaliser avec l’un d’eux, ce qui est facile avec un autre. C’est tout simplement que chaque enfant est unique ! C’est donc au super professeur de musique d’adapter ses techniques d’apprentissage et pour cela il faudra que le professeur de musique fasse preuve de patience !   A partir de 6 ans, les enfants peuvent être plus attentifs mais ça ne garantit pas pour autant qu’ils seront motivés à travailler entre chaque cours ! Si ce n’est pas le cas, il serait totalement contre-productif de s’énerver, au contraire la patience est le meilleur allié d’un bon professeur de piano par exemple, d’autant plus si l’enfant n’a pas vraiment la passion pour la musique. C’est ce que nous explique Angélina, professeur de piano depuis 2018 :   « Il y a deux sortes d’élèves : ceux pour qui c’est une passion et ceux pour qui c’est un passe-temps. Souvent les premiers sont plus investis que les seconds dans les entrainements entre chaque cours. Si bien qu’avec les seconds on stagne davantage, il faut reprendre souvent les mêmes choses donc ça demande de la patience. De même, lorsque ce sont les parents qui imposent les cours à leurs enfants, il manque parfois la petite flamme et ça rend l’apprentissage plus difficile pour l’enfant. »  3 – La bienveillance   Comme pour n’importe quelle matière, les enfants (mais aussi les adultes !) apprennent mieux quand ils se sentent en confiance avec leur professeur. Savoir que l’on peut poser des questions, exprimer ses inquiétudes et ses difficultés, qu’il est normal de se tromper en période d’apprentissage, tout cela est essentiel pour progresser ! En effet, la bienveillance est la qualité principale des meilleurs professeurs de musique ! Et si certains professeurs de musique pensent qu’il faut pousser à bout leurs élèves pour viser l’excellence, comme Terence Fletcher, professeur de batterie un peu sadique dans le film Whiplash, ce n’est heureusement pas le cas des professeurs de nos écoles !   Au contraire, comme le précise Elisabeth, il est important de toujours mettre en valeur les progrès des élèves ! « Il ne faut jamais dévaloriser un enfant. Je pense qu’au contraire il faut s’adapter à leur vitesse d’apprentissage et toujours les encourager. Ça ne veut pas dire n’avoir aucun sens critique mais être dans la critique constructive. Si un élève n’a pas assez travaillé, il faut le dire bien-sûr mais trouver les bons mots. Même lorsque l’apprentissage est difficile, il faut savoir faire d’une faiblesse une force, lui dire que même s’il met du temps, il a le mérite de s’accrocher. »         4 – L’humour   Et si malgré tous les efforts, malgré la pédagogie, la patience et l’empathie, l’élève reste bloqué et n’arrive pas à progresser, est-ce vraiment définitif ? Est-ce vraiment si dramatique ? Ne dit-on pas « il vaut mieux en rire qu’en pleurer » ? Face à un élève stressé qui ne parvient pas à contourner ses difficultés et qui semble perdre confiance en lui ou qui baisse les bras, l’humour est un bon allié ! C’est en effet l’arme secrète qu’Angélina et Elisabeth utilisent lorsqu’elles se retrouvent face à des enfants dont l’apprentissage stagne et qui le vivent très mal ! N’oublions pas que les enfants sont en pleine construction sur le plan émotionnel et qu’il est très difficile pour eux de gérer leurs émotions, notamment la frustration. Cela peut vite donner lieu à des situations anxiogènes pour eux et c’est pourquoi faire preuve d’humour est une bonne idée pour les ramener à la réalité et leur permettre de réaliser que tout est passager.   Pour Angélina, s’il manque « la passion », l’apprentissage est davantage perçu comme une contrainte ce qui peut rendre les cours compliqués. Elle choisit alors de « faire des blagues pour détendre l’atmosphère » et il semble que ce soit un bon moyen de rebooster ses élèves !   Pour Elisabeth, l’humour est l’occasion d’encourager les élèves à se dépasser et à apprendre la persévérance ! « Par exemple, quand mes élèves bloquent sur un passage difficile, je leur propose de faire la règle des 3x sans faute. Ils doivent donc réussir à jouer le passage trois fois sans erreur pour pouvoir passer à autre chose. C’est pénible pour eux mais c’est aussi l’occasion de les faire rire un peu et de détendre l’atmosphère. »   5 – L’écoute  Les enfants ont besoin de se sentir en confiance et écoutés pour rester motivés. Il est tout à fait inutile de fixer des objectifs trop difficiles qui risqueraient d’associer l’apprentissage de la musique à quelque chose de négatif. Au contraire, il faut pouvoir écouter leurs limites et adapter les cours de musique à leurs capacités, et même à leurs goûts ! Un professeur de musique doit être prêt à modifier sa trajectoire s’il veut capter l’attention et l’intérêt des enfants. C’est même précisément ce qui différencie les cours particuliers de musique des cours de musique en conservatoire : c’est le programme qui s’adapte à l’élève et non l’inverse.   C’est ce que recommande Elisabeth qui enseigne le piano depuis l’âge de 17 ans : « Un bon professeur de piano doit être à l’écoute des élèves et capable d’adapter les passages trop difficiles, il doit être prêt à simplifier les partitions notamment si les élèves ont envie de jouer un morceau en particulier mais qu’ils n’ont pas le niveau. Jouer doit être un moment de plaisir avant tout. »         6 – La passion   Evidemment, parmi les meilleurs professeurs de musique, on ne trouve que des musiciens et musiciennes passionné(e)s ! Comment transmettre l’amour de la musique si l’on vient enseigner à reculons ? Impossible ! Les cours particuliers de piano ou de guitare ou de tout autre instrument sont avant tout un moment de partage entre l’élève et son professeur. Il n’est pas question de simplement communiquer une information, il y a tout un univers à faire découvrir aux enfants, une passion à faire naitre, une flamme à entretenir ! Un professeur de musique qui ne sourit pas, ne prend pas de plaisir à enseigner ne sera pas aussi captivant qu’un professeur qui amène avec lui une part d’art et de magie.   Pour Angélina, l’enseignement a toujours été un rêve qu’elle ne s’autorisait pas à concrétiser, faute de confiance en elle. C’est sa professeure de piano en conservatoire qui lui a transmis la confiance dont elle avait besoin pour se lancer et qui lui permet aujourd’hui d’aider les enfants à se réaliser à travers la musique. « Il y a tellement d’émotions qui passent par la musique, ça ouvre beaucoup de portes ! La musique me bouleverse et j’essaie de transmettre cela à mes élèves. On parle beaucoup, on échange beaucoup notamment sur les ballets, l’histoire de la musique, leurs goûts aussi. »    Pour Elisabeth, l’enseignement a été l’occasion d’apprendre très tôt à se remettre en question pour savoir comment transmettre au mieux. « Il y a un plaisir incontestable dans l’enseignement et c’est un plaisir partagé. Quand je sors d’un cours, je me sens toujours bien et apaisée. »  Ces deux professeurs de piano pour enfant aux trajectoires différentes, partagent la même tendresse pour le piano, la musique a toujours été, pour elles, l’occasion de se surpasser. C’est sans doute ce que l’on peut espérer de mieux d’un professeur de musique, qu’il donne à l’enfant un but, du talent, de la confiance en soi et l’envie de mettre toutes ces qualités à profit.   

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